Très convoités et peu accessibles, les clubs privés se développent de plus en plus à Paris. Ces lieux mystérieux et confidentiels incarnent les rendez-vous de l’élite. Avec une certaine réputation à entretenir et à conserver, leur accès est très compliqué et implique diverses démarches. Découvrez quels sont ces énigmatiques clubs élitistes et comment en faire partie.
Les grands clubs privés de Paris
La capitale compte de nombreux lieux d’exception. Parmi ces lieux au cercle fermé, on retrouve le château-hôtel Saint James avenue Bugeaud dans Paris 16ème. Son restaurant gastronomique, étoilé du Guide Michelin, est dirigé par une femme chef élue Meilleur Ouvrier de France en 2015 : Virginie Basselot. Bien que le bar et le restaurant restent ouverts au public le soir et pour le brunch du dimanche, l’accessibilité du Saint-James Club est très restrictive. Avenue des Champs Elysées, dans le 8ème arrondissement, le Traveller’s Club se tient au somptueux hôtel Païva, classé monument historique et accueille des personnalités telles que Charles Beigbeder, Jean de Yturbe (Havas) et Gérard Augustin Normand (Richelieu Finance). Le restaurant accepte les invités des adhérents du club, accompagnés de ceux-ci, mais l’entrée reste limitée.
Non loin de là, le plus ancien Automobile Club du monde se trouve près des Champs Elysées, dans l’hôtel Plessis-Bellière. Destiné à certains privilégiés, le lieu comprend des équipements de toute sorte : bibliothèque, théâtre, piscine, salle d’armes, restaurant, tables de jeux... Réservé aux hommes, le club accueille des businessmen tels que Nicolas Seydoux (Gaumont), Gérard Féau (Féau Immobilier), Carlos Ghosn (Renault et Nissan), etc.
Il existe encore énormément de clubs très convoités dans Paris, possédant chacun leur valeurs : le Cercle Suédois, le Cercle National des Armées, le Cercle de l’Union Interalliée, le Siècle, le Maxim’s Business Club, le Polo Club, le Club des Cent, le Jockey Club, le Lagardère Paris Racing… A l’étranger, les clubs privés se développent également comme le Turf Club ou le Boodle’s à Londres, le Bohemian Club et le Jonathan Club en Californie, le Club Bilderberg au Pays-Bas, le Cercle Royal du Parc en Belgique, le Capital Club et le Chang’an en Chine, et bien d’autres.
Pénétrer le cercle très privé des clubs élitistes
Devenir membre d’un club élitiste n’est pas chose aisée. Les clubs privés parisiens sont très prestigieux mais paraissent inaccessibles. Nés de l’influence britannique du XVIIème siècle, ces lieux réunissent les personnes de la haute société partageant noblesse, intérêts, vécu, politique ou valeurs semblables. Leur fréquentation tourne autour des hauts dirigeants et grands patrons suivant une certaine logique d’homosocialité, c’est-à-dire le fait de se réunir entre « mêmes » personnes. Afin d’accéder à un club, quelques démarches sont à prendre en compte : posséder sa carte membre reste obligatoire. Généralement, le parrainage d’au moins 2 membres du club est souhaité, avec, quelque fois, une lettre de recommandation rédigée par ces derniers, l’analyse de la candidature devant le comité d’admission et le paiement des droits d’admission avec une cotisation à l’année.
En dehors de cela, le paraitre doit être travaillé : bonne réputation, naissance, savoir-être, relations, intérêts pour l’activité du club et parfois même, le port de la veste et de la cravate est nécessaire. Adhérer à l’un de ces clubs confidentiels et très prisés présente de nombreux avantages : un réseau puissant personnel et professionnel, une retraite conviviale, une échappatoire à la vie de famille… En outre : une place privilégiée dans un lieu d’exception.