Dans toutes les pièces de la maison, le parquet a le vent en poupe. Esthétique, design, résistant, il offre des qualités recherchées tant en termes de décoration intérieure que de longévité. Il existe sur le marché plusieurs types de parquets. Les plus fréquemment utilisés sont le parquet massif et le paquet contrecollé. Conseils pour choisir le matériau le plus adapté à vos besoins.
Parquet massif et parquet contrecollé : les différences
Une seule essence de bois compose le parquet massif. Le parquet contrecollé est quant à lui fabriqué avec trois couches de bois. Celle du haut, la couche visible, est celle que l’on appelle d’usure ou de parement. Elle est le plus souvent constituée de chêne, de hêtre ou tout autre bois noble. Plus elle est épaisse, plus le parquet contrecollé a de chances de durer dans le temps. Viennent ensuite la couche intermédiaire puis la couche de contreparement.
Si avant d’être posés, il est facile de reconnaître les deux types de parquets, une fois au sol, le résultat est quasiment identique. La plus grande différence réside dans la durée de vie. Le parquet massif affiche une plus grande longévité. Le parquet contrecollé peut rivaliser uniquement si la couche d’usure est suffisamment importante.
Parquet massif et parquet contrecollé : la pose
Il existe, dans les deux cas, plusieurs techniques de pose. Le parquet contrecollé peut adopter une pose flottante ou une pose collée. Le parquet massif autorise une pose collée ou une pose clouée. De nouveaux modèles de parquets sont désormais clipsables, donc beaucoup plus facile à poser au sol.
La pose collée est la plus complexe de toutes les techniques. Elle demande de faire un ragréage au sol. Mais la finition est de loin supérieure aux autres types de poses. La qualité acoustique est idéale après une pose collée. Les bruits de pas sont absorbés alors que la pose flottante les fait résonner.
Attention : bien que très esthétique, la pose collée propage les bruits dans les pièces inférieures. Certaines copropriétés l’interdisent donc aux habitants.
Un parquet pour chaque pièce
En fonction de la pièce dans lequel il sera installé, le parquet choisi n’est pas toujours le même. En règle générale, plus il y a de passage, plus l’essence doit être solide, dure. Pour évaluer la dureté d’un revêtement de sol et de sa fibre, les professionnels se réfèrent à l’échelle de Brinell. Les parquets sont ainsi classés de 1 à 10 (du moins au plus dur). Pour exemple :
• Le sapin est à 1,3
• Le noyer et le chêne sont entre 3,4 et 4
• Le Merbeau est à 4,9
• Le bambou est à 9.
Attention : le revêtement de sol des pièces d’eau demande une attention toute particulière. On privilégiera les bois exotiques comme le teck ou le bambou.
Parquet massif et parquet contrecollé : entretien
La finition du parquet, qu’il soit massif ou contrecollé, définit la technique d’entretien à adopter. Ainsi, s’il est verni, un chiffon humide est suffisant. On applique également un produit protecteur une fois par mois pour fortifier le verni. Si la finition est huilée, des produits d’entretien spécifiques sont à se procurer dans tous les magasins de bricolage. Un huilage du parquet est également à envisager deux fois par an.
Dans les deux cas, lorsque le parquet affiche des signes d’usure, il est nécessaire de le poncer puis de le revernir ou de l’huiler à nouveau en fonction du rendu recherché.
Parquet massif et parquet contrecollé : le prix
Cela peut sembler étonnant mais pour le cœur de gamme, les prix des deux types de parquets sont équivalents. Comptez entre 40 et 70€/m² pour un parquet contrecollé en moyenne et 60€ pour un parquet massif. Si vous faites appel à un professionnel, la pose peut faire la différence. 10€/m² supplémentaires sont à prévoir pour poser du parquet massif.