Un rapport publié par Wealth-X et Sotheby’s International Realty révèle des chiffres surprenants quant à l’immobilier de luxe résidentiel mondial. Il s’attache à rapprocher les richesses privées, les propriétés résidentielles et les « super riche » à travers le monde.
L’immobilier de luxe résidentiel mondial, les informations premières
Le rapport fait état de 3 trillions de dollars de dollars de richesse privée dans le monde investis dans des propriétés résidentielles. Si l’on peine à se rendre compte de l’importance de cette somme, il faut tout de même savoir qu’elle est supérieure au seul PIB de l’Inde.
Autre mise en avant, celle des « supers riches » (les ultra high net worth ou UHNW). Ils seraient 211 275 à travers le monde à posséder 30 millions de dollars au moins comme actif net. Parmi ces personnes, 79% disposent de deux ou plusieurs résidences.
Ces UHNW sont implantés sur les principaux marchés du luxe dans le monde. Parmi ceux-ci, on retrouve New York, Londres, Hong Kong mais aussi les Hamptons et Lugano en Suisse qui attirent davantage chaque année.
Enfin, avec 83% d’UHNW, Monaco a la plus importante densité de résidences de luxe appartenant à des étrangers.
Les chiffres clés de l'immobilier de luxe résidentiel mondial
Le rapport de Wealth-X et Sotheby’s International Realty fait également mention de chiffres clés, qui permettent de mieux comprendre le marché de l’immobilier de luxe résidentiel mondial. Parmi ceux-ci, on sait désormais que les « super riches » possèdent en moyenne 2,7 résidences occupées par eux-mêmes. On voit également que la propension à valoriser sa richesse par le biais de l’immobilier augmente, passant de 5% des actifs des UHNW placés dans l’immobilier en 2013 à 7% en 2014. De même, la valeur des actifs immobiliers résidentiels aux mains des UHNW a augmenté de 8% à travers le globe en 2014.
Côté genre, on voit que les femmes très riches sont davantage friandes d’actifs immobiliers (16% de la valeur nette des actifs) que les hommes (10%).
Les grosses fortunes de plus de 30 millions de dollars, revendent leur résidence principale au bout de 15 ans en moyenne contre 10 ans pour leurs résidences secondaires. Les milliardaires eux, cèdent une deux quatre résidences une fois tous les trois ans en moyenne.
Enfin, les résidences secondaires sont estimées en moyenne à 45% plus chères que les résidences principales.